Bannières tire son nom de l’occitan « Banheriis » qui signifie « terres trop humides, mouillées ». Ce terme est relevé dans un texte datant de 1272.
De sable à la Croix d’or
La présence du Girou et à l’évidence ses débordements, jadis surement plus nombreux, expliquent cette dénomination, ainsi que la nature très argileuse des terres.
Regardons aussi la situation des autres villages bordant le petit cours d’eau de Maurens-Scopont jusqu’à Verfeil. Ils sont situés tous sur des hauteurs. Bannières a du souffrir plus que les autres de cette humidité latente puisque le village en tire son nom.
A la fin du XVIII° siècle, en 1789, notre petite communauté appartient à la sénéchaussée de Toulouse et au diocèse de Toulouse. Sa paroisse se nomme Saint Jean-Baptiste quand vient la révolution.
Les départements sont créés à partir d’anciennes circonscriptions administratives, judiciaires ou religieuses (Sénéchaussée, diocèse) et Bannières reste dans la mouvance de la Haute-Garonne.
Bannières, avec d’autres communes de la même zone sera rattachée au Tarn en l’an XI de la république (1802-1803).